Assurance : Catastrophes naturelles, un arrêté pour être mieux indemnisé
L’état de catastrophe naturelle a été décrété dans 73 communes des départements du Gard, de l’Aveyron et de l’Hérault. Une décision importante dans les ménages qui ont souffert des inondations.
Les victimes des intempéries de la semaine dernière, parmi le sud de la France, vont être soulagées. L’arrêté de catastrophe naturelle devrait rapidement être publié au journal officiel, conformément le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, ce qui leur permettra de faire jouer la garantie «catastrophe naturelle» de leur contrat.
C’est important surtout avec les ménages qui ont souffert des inondations. Ceux-là ne sont en effet pas indemnisés par les assureurs au titre de la garantie tempête. Ils ne le sont qu’en cas de catastrophe naturelle reconnue par arrêté, à condition de déclarer le sinistre à l’assureur au plus tard pendant les dix jours qui suivent l’annonce de celui-ci.
Une franchise de 380 euros à la charge des victimes
Cette garantie «catastrophe naturel» est nécessairement incluse dans toute assurance dommages (incendie, dégâts des eaux…). Elle couvre les sévices matériels directs provoqués par les inondations, coulées de boue, glissements et affaissements de terrain ou encore les chocs mécaniques liés à l’action des vagues. Elle prend de ce fait en compte les prix de pompage, de nettoyage et de désinfection, les dégâts liés à l’humidité ou à la condensation. Uniquement une franchise de 380 euros reste généralement à la charge de l’assuré.

Précaution, les biens exclus ou non assurés en dommages ne sont pas couverts. C’est le cas le plus couramment des parkings, jardins et autres clôtures, ou encore des véhicules assurés au tiers, c’est-à-dire simplement en responsabilité civile.